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Louis-Benjamin Dagueneau, Les Monts Damnés 2019 Sancerre

Louis-Benjamin Dagueneau, Les Monts Damnés 2019 Sancerre

135,00 €Prix
Quantité

Limité à 1 bouteille par client, dans une caisse de 6 bouteilles équivalentes.

 

Didier Dagueneau – L’instinct du sauvignon, la rigueur d’un orfèvre

 

Il y a des vignerons qu’on n’oublie pas. Didier Dagueneau, disparu trop tôt en 2008, fait partie de ceux qui ont profondément marqué le paysage ligérien. À Pouilly-Fumé, il a imposé une vision sans compromis : redonner au sauvignon blanc son souffle vertical, sa noblesse minérale, loin des caricatures variétales. Aujourd’hui, ce sont ses enfants, Louis-Benjamin et Charlotte, qui poursuivent l’œuvre, avec cette même exigence, cet équilibre rare entre intuition et précision.

La philosophie du domaine repose sur un respect absolu de la vigne, du sol et du temps. Les pratiques sont biologiques, proches de la biodynamie, avec travail du sol à cheval, enherbement maîtrisé, taille sévère, vendanges manuelles en caissettes et rendements volontairement très faibles. L’objectif ? Obtenir une pureté aromatique et une énergie vibrante, signature des grands blancs de terroir.

Les parcelles sont situées sur les plus beaux coteaux de Pouilly et Sancerre, parmi lesquelles le célèbre Silex, mais aussi La Folie, Les Monts Damnés, ou encore des lieux-dits moins connus mais tout aussi expressifs. Sol de silex pur, marnes kimméridgiennes, calcaires durs : chaque cuvée est l’expression d’un sol, d’un climat, d’une tension singulière.

Au chai, les fermentations sont longues, en levures indigènes, dans de grands fûts tronconiques en bois de l’Allier, sans collage ni filtration. Les élevages prennent le temps – un an, parfois plus, selon le rythme du vin. Le style est ciselé, éclatant, mais toujours profond.

 

Monts DamnésSancerre, verticalité et tension

 

Issu du mythique coteau de Chavignol, sur des marnes kimméridgiennes, “Monts Damnés” impressionne par sa tension. La vinification respecte les codes de la maison : levures indigènes, fûts anciens, élevage patient. En bouche, c’est la fraîcheur calcaire qui parle, portée par des notes d’agrumes jaunes, de chèvrefeuille et de pierre frottée. Le vin fuse, d’un trait droit, presque salin. Une épure ligérienne dans ce qu’elle a de plus noble.

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